Nature / 5 minutes de lecture

J'veux du soleil, j'veux du soleil, j'veux du soleil !

J'veux du soleil, j'veux du soleil, j'veux du soleil !

L’hiver a joué les prolongations. Le ciel a lavé longuement notre printemps nous laissant penser que l’automne s’était invité à l’improviste, sans prévenir qui que ce soit de son arrivée précoce et complètement décalée, chamboulant la cadence des saisons. Mais...

Renversement de situation : depuis quelques jours la canicule a tout balayé et nous a remis à notre juste place.

Premiers jours d'été. Premiers vrais soleils. Premiers réveils loin de la maison. On inaugure les soirées en terrasse et les week-ends à rallonge, et on prend la clé des champs.

Le Dictionnaire Historique de la langue française dit de l’été qu’il est « l’aboutissement ». Serait-ce donc la saison la plus attendue ? Comme si on vivait ou survivait le reste de l’année pour savourer cette période où tout nous semble plus léger, plus facile ? On veut de la chaleur et on recherche la fraîcheur. Paradoxe parfait de l’estivant.

« Estiver » c’est, à l’instar de nos troupeaux de bétail, grimper dans les montagnes, prendre de la hauteur, pendant les chaleurs de la belle saison, par extension donc ce ne serait rien d’autre que « partir quelque part ». L’été serait donc une sorte de synonyme de « vacances ».

Si cette année on boude la mer, on n’est pas en reste chez nous ici, en Valais. On s’en va chercher le frais dans nos montagnes. On s’y ballade. On marche pieds-nus dans les bisses. On fait la sieste dans les prairies d’altitudes. Avec pour seuls voisins les sauterelles et les vaches du coin. On se restaure dans les alpages. Et on dort à la belle étoile, au plus beau balcon du monde : Le ciel étoilé.

L’été devient furtif ! Alors profitons de prendre le soleil mais pas trop, du bon temps, du repos, de l’ombre des arbres et de la fraîcheur de l’eau, de notre si belle nature.

Nous vous souhaitons à tous, un excellent été !