Portrait / 7 minutes de lecture

CLAUDE-ALAIN PASCHOUD, CEO d’immobilier.ch

immobilier.ch, c’est un réseau de partenaires, une grande famille soucieuse de proposer à ses visiteurs et lecteurs, les meilleures offres et une actualité immobilière de qualité. Au cœur de cette équipe motivée qui gère la plateforme en ligne dont la renommée n’est plus à faire, nous avons rencontré son CEO, Claude-Alain Paschoud.

immobilier.ch, c’est un réseau de partenaires, une grande famille soucieuse de proposer à ses visiteurs et lecteurs, les meilleures offres et une actualité immobilière de qualité. Au cœur de cette équipe motivée qui gère la plateforme en ligne dont la renommée n’est plus à faire, nous avons rencontré son CEO, Claude-Alain Paschoud.

immobilier.ch est un portail utilisé par les professionnels de l’immobilier. Dites-nous en un peu plus sur son historique.

C’est à l’initiative de l’USPI (Union Suisse des Professionnels de l’Immobilier) en 2015, que la première mouture du portail a vu le jour. L’USPI en était alors propriétaire, avec une volonté déjà d’amener les agences immobilières à diffuser leurs biens sur la plateforme. Le manque de budget ne leur aura toutefois pas permis, à ce moment-là, d’atteindre leur objectif. En effet, le seul fait d’amener des professionnels et des annonces immobilières pour se faire connaître, ne suffit pas. Si les annonces forment l’essentiel de la matière première d’une telle plateforme, sans marketing ou moyens de communication, il est difficile de se lancer sur ce marché, face à des «mastodontes» implantés depuis de nombreuses années déjà.

Une nouvelle dynamique est alors mise en place: l’USPI cède le portail, convaincue que seule une reprise par les professionnels de l’immobilier permettra d’atteindre l’objectif initial. Ce sont environ septante agences, dont SCHMIDT Immobilier naturellement, qui deviennent actionnaires en janvier 2017, amenant avec elles une vision plus entrepreneuriale. Conformément à la convention des actionnaires et aux statuts du portail, celui-ci appartient désormais entièrement aux professionnels de la branche, avec pour objectif premier de valoriser et développer la notoriété des professionnels de l’immobilier.

Pour la petite histoire sur notre évolution, en quelques chiffres, nous étions 70 actionnaires début 2017 et aujourd’hui nous sommes 115. Le portail comptait 8000 objets pour quelques 26’000 aujourd’hui. Et les 400 agences immobilières qui diffusaient leurs biens sont passées à 1270. En l’espace de quatre ans, nous avons progressivement réussi à convaincre une très large majorité des professionnels de l’immobilier, avec une forte augmentation des performances et du trafic. Nous avons investi chaque année beaucoup d’argent en publicité pour nous faire connaître et à ce jour nous comptons environ 1.4 million de visites par mois, soit environ 450’000 visiteurs uniques. Une belle progression qui nous positionne, selon les régions, entre la 1ère et la 3ème place sur le marché des portails immobiliers de Suisse romande où se concentre notre activité.

immobilier.ch est un portail utilisé par les professionnels de l’immobilier. Dites-nous en un peu plus sur son historique.

C’est à l’initiative de l’USPI (Union Suisse des Professionnels de l’Immobilier) en 2015, que la première mouture du portail a vu le jour. L’USPI en était alors propriétaire, avec une volonté déjà d’amener les agences immobilières à diffuser leurs biens sur la plateforme. Le manque de budget ne leur aura toutefois pas permis, à ce moment-là, d’atteindre leur objectif. En effet, le seul fait d’amener des professionnels et des annonces immobilières pour se faire connaître, ne suffit pas. Si les annonces forment l’essentiel de la matière première d’une telle plateforme, sans marketing ou moyens de communication, il est difficile de se lancer sur ce marché, face à des «mastodontes» implantés depuis de nombreuses années déjà.

Une nouvelle dynamique est alors mise en place: l’USPI cède le portail, convaincue que seule une reprise par les professionnels de l’immobilier permettra d’atteindre l’objectif initial. Ce sont environ septante agences, dont SCHMIDT Immobilier naturellement, qui deviennent actionnaires en janvier 2017, amenant avec elles une vision plus entrepreneuriale. Conformément à la convention des actionnaires et aux statuts du portail, celui-ci appartient désormais entièrement aux professionnels de la branche, avec pour objectif premier de valoriser et développer la notoriété des professionnels de l’immobilier.

Pour la petite histoire sur notre évolution, en quelques chiffres, nous étions 70 actionnaires début 2017 et aujourd’hui nous sommes 115. Le portail comptait 8000 objets pour quelques 26’000 aujourd’hui. Et les 400 agences immobilières qui diffusaient leurs biens sont passées à 1270. En l’espace de quatre ans, nous avons progressivement réussi à convaincre une très large majorité des professionnels de l’immobilier, avec une forte augmentation des performances et du trafic. Nous avons investi chaque année beaucoup d’argent en publicité pour nous faire connaître et à ce jour nous comptons environ 1.4 million de visites par mois, soit environ 450’000 visiteurs uniques. Une belle progression qui nous positionne, selon les régions, entre la 1ère et la 3ème place sur le marché des portails immobiliers de Suisse romande où se concentre notre activité.

 

Comment votre portail se différencie-t-il des sites tels que Homegate ou ImmoScout24?

Homegate et ImmoScout24 font partie d’un groupe ayant fusionné avec d’autres plateformes en ligne suisses. Ils proposent eux aussi des annonces venant de professionnels mais pas uniquement: le groupe possédant anibis entre autres, amène des annonces de particuliers qui se retrouvent alors sur ImmoScout24 par exemple, dans une sorte d’échange de biens entre les plateformes. Sur immobilier.ch, l’offre est la plus grande et 100% des annonces proviennent des professionnels de l’immobilier. Cette maîtrise du contenu garantit un service de haute qualité aux privés qui cherchent à acheter ou louer, tout en assurant les mêmes services aux vendeurs.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre portail?

Notre objectif est clairement d’être le portail immobilier leader en Suisse Romande. Notre but n’est absolument pas de faire de l’argent; la quasi-totalité de nos gains étant d’ailleurs réinvestie dans le marketing, la communication et surtout dans le développement de nouveaux outils et services pour les vendeurs, les acquéreurs ou encore les locataires.

Ambitionnez-vous de vous élargir au reste de la Suisse?

Le marché suisse alémanique est déjà couvert par la société Next Property, équivalent d’immobilier.ch. En 2019, Next Property s’est associée aux banques cantonales en étendant son portail à la plateforme immobilière newhome, faisant d’elle une des plus grandes de Suisse. Il faut savoir que les budgets de développement pour la Suisse alémanique sont colossaux. Si en Suisse romande la communication coûte déjà plus d’un million de francs, dans un ratio coût-population il faudrait compter cinq à dix millions par an pour le marché suisse alémanique. Ce que nous voulons, c’est être numéro un en Suisse romande et pouvoir collaborer étroitement avec newhome pour développer des services en commun sur l’ensemble du pays. Est-ce qu’un jour une société unique couvrira toute la Suisse? Il ne faut jamais dire jamais. Nous partageons des valeurs identiques et intéressantes pour les professionnels de l’immobilier. Dans ce contexte, des synergies peuvent avoir lieu.

immobilier.ch, c’est plus qu’une simple plateforme en ligne. Vous avez racheté Plurality Presse l’année dernière. Avec les trois titres que vous proposez, votre actualité immobilière est très forte dans le secteur.

Effectivement, trois titres ce n’est pas rien! Nous avions pour objectif de créer une sorte d’écosystème permettant à la population d’accéder à tous les services autour de l’immobilier. Racheter l’éditeur genevois Plurality Presse fort de vingt-cinq ans d’existence et d’un énorme savoir-faire, c’était pour nous l’opportunité idéale d’étendre nos services avec non seulement une presse digitale et des annonces immobilières mais également une presse écrite avec des contenus et des informations pertinentes sur l’immobilier. Aujourd’hui, avec «immobilier.ch News» (anciennement «Tout l’immobilier»), «immobilier.ch Le magazine» et «Prestige», nous couvrons un large spectre du marché.

Dans un souci de continuelle optimisation, nous nous sommes également aperçus qu’une parution hebdomadaire d’ «immobilier.ch News» se justifiait de moins en moins. En effet, il n’y a plus beaucoup d’agences immobilières qui veulent communiquer chaque semaine, et la baisse actuelle du nombre d’objets à vendre est impressionnante. Dans cette mesure, nous avons opté pour un journal bimensuel, avec une distribution en tout ménage étendue de Genève à l’Arc lémanique, en ciblant au mieux les zones potentielles. Dans un avenir proche, nous aimerions pouvoir étendre encore sa distribution sur Fribourg et le Valais. «Immobilier.ch Le magazine», à disposition dans les agences et les caissettes, reste quant à lui, mensuel. La complémentarité de ces deux titres nous permet une belle visibilité sur toute la Suisse romande.

Dans cette ère où la population lit de moins en moins la presse papier, celle-ci perd en visibilité et si les revenus publicitaires continuent de s’effondrer, beaucoup de titres papiers disparaîtront. D’ailleurs, les grands journaux survivent aujourd’hui grâce aux versions online. Le développement digital occupe donc une place primordiale dans notre vision d’avenir. La plupart de nos contenus sont déjà accessibles en version digitale et nous aimerions que notre portail devienne un véritable journal ou magazine en ligne. Si certains titres comme «Immobilier. ch News» feront toujours sens pour nous en format papier, le digital permet toutefois d’amener des contenus intermédiaires avec une fréquence de parution plus régulière. Une information qui attend sa diffusion trois semaines est une information souvent déjà obsolète; il nous faut donc avoir des outils qui nous permettent d’être plus réactifs afin de continuer de fournir une information pointue à la population.

Quant au magazine «Prestige» présent depuis de nombreuses années, nous l’avons relancé avec Chantal de Senger, rédactrice en cheffe et Serge Guertchakoff, directeur de rédaction, dans une volonté de repositionnement haut de gamme. Ce magazine lifestyle immobilier cible un public d’esthètes, dans tous les aspects du luxe, avec bien sûr toute une partie offre immobilière. Ce sont quelques 14’000 exemplaires distribués majoritairement en Suisse romande, dans l’hôtellerie et magasins de luxe, ou encore par le biais d’un fichier de clients VIP. Nous essayons également d’être présents en Suisse alémanique - même si le volume de distribution n’est pas encore très important - ainsi que dans divers secteurs touchant une clientèle potentielle, telle que l’aviation d’affaire privée par exemple.

Comme vous nous l’avez expliqué, avec le magazine «Prestige» vous couvrez les diverses filières du luxe. Comment voyez-vous le marché immobilier des biens d’exception en Valais?

L’immobilier de luxe n’a pas subi la crise sanitaire. Les besoins ont changé et les gens ont bien compris où étaient leurs priorités. La pandémie a plutôt joué un rôle d’accélérateur sur le marché du haut de gamme - et de l’immobilier de montagne en général - où nous avons été témoins de ventes de chalets avec des prix atteignant les vingt-sept millions de francs! Ce marché de biens d’exception est extrêmement dynamique et personnellement, je ne pense pas que la tendance sera à la baisse. Pour les agences, réussir à se positionner sur ce créneau est porteur.

Le Valais possède également un autre atout absolument incroyable et en plein développement: l’été! Si la réputation hivernale n’est plus à faire pour attirer les acheteurs, l’été offre un dépaysement total, entre lac et montagnes, avec un panel d’activités et d’évasion qui attire désormais toujours plus de monde, même au creux de ses saisons.

 

Plus d'informations sur : immobilier.ch

 

Comment votre portail se différencie-t-il des sites tels que Homegate ou ImmoScout24?

Homegate et ImmoScout24 font partie d’un groupe ayant fusionné avec d’autres plateformes en ligne suisses. Ils proposent eux aussi des annonces venant de professionnels mais pas uniquement: le groupe possédant anibis entre autres, amène des annonces de particuliers qui se retrouvent alors sur ImmoScout24 par exemple, dans une sorte d’échange de biens entre les plateformes. Sur immobilier.ch, l’offre est la plus grande et 100% des annonces proviennent des professionnels de l’immobilier. Cette maîtrise du contenu garantit un service de haute qualité aux privés qui cherchent à acheter ou louer, tout en assurant les mêmes services aux vendeurs.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre portail?

Notre objectif est clairement d’être le portail immobilier leader en Suisse Romande. Notre but n’est absolument pas de faire de l’argent; la quasi-totalité de nos gains étant d’ailleurs réinvestie dans le marketing, la communication et surtout dans le développement de nouveaux outils et services pour les vendeurs, les acquéreurs ou encore les locataires.

Ambitionnez-vous de vous élargir au reste de la Suisse?

Le marché suisse alémanique est déjà couvert par la société Next Property, équivalent d’immobilier.ch. En 2019, Next Property s’est associée aux banques cantonales en étendant son portail à la plateforme immobilière newhome, faisant d’elle une des plus grandes de Suisse. Il faut savoir que les budgets de développement pour la Suisse alémanique sont colossaux. Si en Suisse romande la communication coûte déjà plus d’un million de francs, dans un ratio coût-population il faudrait compter cinq à dix millions par an pour le marché suisse alémanique. Ce que nous voulons, c’est être numéro un en Suisse romande et pouvoir collaborer étroitement avec newhome pour développer des services en commun sur l’ensemble du pays. Est-ce qu’un jour une société unique couvrira toute la Suisse? Il ne faut jamais dire jamais. Nous partageons des valeurs identiques et intéressantes pour les professionnels de l’immobilier. Dans ce contexte, des synergies peuvent avoir lieu.

immobilier.ch, c’est plus qu’une simple plateforme en ligne. Vous avez racheté Plurality Presse l’année dernière. Avec les trois titres que vous proposez, votre actualité immobilière est très forte dans le secteur.

Effectivement, trois titres ce n’est pas rien! Nous avions pour objectif de créer une sorte d’écosystème permettant à la population d’accéder à tous les services autour de l’immobilier. Racheter l’éditeur genevois Plurality Presse fort de vingt-cinq ans d’existence et d’un énorme savoir-faire, c’était pour nous l’opportunité idéale d’étendre nos services avec non seulement une presse digitale et des annonces immobilières mais également une presse écrite avec des contenus et des informations pertinentes sur l’immobilier. Aujourd’hui, avec «immobilier.ch News» (anciennement «Tout l’immobilier»), «immobilier.ch Le magazine» et «Prestige», nous couvrons un large spectre du marché.

Dans un souci de continuelle optimisation, nous nous sommes également aperçus qu’une parution hebdomadaire d’ «immobilier.ch News» se justifiait de moins en moins. En effet, il n’y a plus beaucoup d’agences immobilières qui veulent communiquer chaque semaine, et la baisse actuelle du nombre d’objets à vendre est impressionnante. Dans cette mesure, nous avons opté pour un journal bimensuel, avec une distribution en tout ménage étendue de Genève à l’Arc lémanique, en ciblant au mieux les zones potentielles. Dans un avenir proche, nous aimerions pouvoir étendre encore sa distribution sur Fribourg et le Valais. «Immobilier.ch Le magazine», à disposition dans les agences et les caissettes, reste quant à lui, mensuel. La complémentarité de ces deux titres nous permet une belle visibilité sur toute la Suisse romande.

Dans cette ère où la population lit de moins en moins la presse papier, celle-ci perd en visibilité et si les revenus publicitaires continuent de s’effondrer, beaucoup de titres papiers disparaîtront. D’ailleurs, les grands journaux survivent aujourd’hui grâce aux versions online. Le développement digital occupe donc une place primordiale dans notre vision d’avenir. La plupart de nos contenus sont déjà accessibles en version digitale et nous aimerions que notre portail devienne un véritable journal ou magazine en ligne. Si certains titres comme «Immobilier. ch News» feront toujours sens pour nous en format papier, le digital permet toutefois d’amener des contenus intermédiaires avec une fréquence de parution plus régulière. Une information qui attend sa diffusion trois semaines est une information souvent déjà obsolète; il nous faut donc avoir des outils qui nous permettent d’être plus réactifs afin de continuer de fournir une information pointue à la population.

Quant au magazine «Prestige» présent depuis de nombreuses années, nous l’avons relancé avec Chantal de Senger, rédactrice en cheffe et Serge Guertchakoff, directeur de rédaction, dans une volonté de repositionnement haut de gamme. Ce magazine lifestyle immobilier cible un public d’esthètes, dans tous les aspects du luxe, avec bien sûr toute une partie offre immobilière. Ce sont quelques 14’000 exemplaires distribués majoritairement en Suisse romande, dans l’hôtellerie et magasins de luxe, ou encore par le biais d’un fichier de clients VIP. Nous essayons également d’être présents en Suisse alémanique - même si le volume de distribution n’est pas encore très important - ainsi que dans divers secteurs touchant une clientèle potentielle, telle que l’aviation d’affaire privée par exemple.

Comme vous nous l’avez expliqué, avec le magazine «Prestige» vous couvrez les diverses filières du luxe. Comment voyez-vous le marché immobilier des biens d’exception en Valais?

L’immobilier de luxe n’a pas subi la crise sanitaire. Les besoins ont changé et les gens ont bien compris où étaient leurs priorités. La pandémie a plutôt joué un rôle d’accélérateur sur le marché du haut de gamme - et de l’immobilier de montagne en général - où nous avons été témoins de ventes de chalets avec des prix atteignant les vingt-sept millions de francs! Ce marché de biens d’exception est extrêmement dynamique et personnellement, je ne pense pas que la tendance sera à la baisse. Pour les agences, réussir à se positionner sur ce créneau est porteur.

Le Valais possède également un autre atout absolument incroyable et en plein développement: l’été! Si la réputation hivernale n’est plus à faire pour attirer les acheteurs, l’été offre un dépaysement total, entre lac et montagnes, avec un panel d’activités et d’évasion qui attire désormais toujours plus de monde, même au creux de ses saisons.

 

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