Beaucoup rêvent de garder leur maison à la retraite. Mais entre contraintes bancaires, rénovation énergétique et charges croissantes, mieux vaut parfois anticiper que subir.
On croit souvent que garder sa maison à la retraite est un confort. Jusqu’au jour où elle devient un fardeau.
En Valais comme ailleurs, nombreux sont ceux qui découvrent qu’une maison, passée un certain âge, peut devenir source d’inquiétude. Pas par manque d’amour… mais par excès de charges, de travaux, de normes. Ce qui fut un refuge peut, avec les années, peser plus qu’il ne protège.
Les coûts d’entretien augmentent avec le temps: chaudière, toiture, isolation, conformité. UBS estime ces frais à 1% de la valeur du bien chaque année – parfois davantage. Et depuis janvier 2025, la nouvelle loi cantonale sur l’énergie impose l’abandon progressif des chauffages fossiles. Un défi coûteux, surtout lorsque les revenus diminuent.
Côté financement, la situation évolue aussi: à l’approche de la retraite, la capacité d’endettement diminue sensiblement. Les critères de refinancement deviennent plus stricts, et certains propriétaires se retrouvent confrontés à des décisions délicates. Alors, faut-il attendre… ou agir à temps?
Vendre à 60 ans plutôt qu’à 75, ce n’est pas renoncer: c’est choisir. C’est garder la main sur le calendrier, le prix, et sur la suite. Certains acquièrent un logement plus petit, plus économe. D’autres préfèrent la location et profitent de leur capital pour vivre mieux, ou aider leurs enfants à devenir propriétaires à leur tour.
Le vrai luxe, ce n’est pas de garder coûte que coûte un bien devenu lourd et trop grand. C’est de pouvoir décider. Et cela passe par un accompagnement neutre, humain, stratégique – celui de professionnels capables d’évaluer, conseiller, orienter avec bienveillance.